ODLIZ BMR
En nuit Capiteuse,
Rassasiée, désaltérée, reposée
)..trop(
Morceaux de vagues laiteuses, quadrillées en petites alvéoles moelleuses___
Ombre de peau qui s’ondule, calfeutrée sous des crampes apeurées___
Coup de refrain à l’écume sans paroles mais quelques larmes enrouées s’y affolent___
Un souffle d’ère comprimée entre deux pages soigneusement écornées___
Dans ce corps, liquides et cellules, résonnent ses ressorts funambules___
Masse rouge à mes pieds, inerte, qui coule au ralenti dans le flou de sa perte___
Réflexes aux reflets éteints, atteints de complexes certains___
Alerte aux ouvriers tire-au-flanc; la brèche se colmate douloureusement___
Le bruissement de l’angoisse amère se distille cil par cil dans la frêle atmosphère___
Nuit noire teintée de nuit blanche au creux de l’esquisse hâtive de tes hanches___
Les rêves les plus aimés se déforment devant ces paupières vitrées___
Au bout du conte, je ne suis plus qu’un plus petit bout de suie___
Crachant sa poussière et ses cendres à chaque soupir un peu trop tendre___
Les tuyaux secouent leur écho métallique et s’aspirent dans leurs noces cycliques___
Et dehors, claquent les volets trop vernis sur la chère de mon insomnie
Et dehors, les multitudes des fureurs opaques se traquent dans les ourlets des cœurs
Et dehors, grincent les étincelles dégrisées de la tôle affamée_.